Devenir ce que nous sommes : par Diane Arbus

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« J’’aimerais photographier tout le monde ». Diane Arbus se tourne vers les êtres humains dans leur plus grande simplicité mais aussi leur plus grande marginalité. Voir le divin dans les choses communes, voilà comment je définis le don de cette photographe hors norme. Après avoir travaillé pour de nombreux journaux, Diane Arbus, New Yorkaise de souche qui faisait de Central Park l’’un de ses lieux de travail privilégiés, photographie les minorités qui l’’interpellent. Géant, albinos, riche, pauvre, handicapé, nudiste ou transformiste, l’’homme minoritaire reste le plus intéressant à observer. Tant de minorités ont leur propre mode de vie, leurs rites, leurs idées, leurs comportements et leurs propres règles que les photographier était pour elle, le moyen de nous faire dépasser l’’image et l’’idée reçue. Cette exposition m’’a fait passer au-delà de l’’objectif pour me faire entrer dans une empathie déconcertante. Des photos qui n’’ont qu’’une chose en commun : des êtres humains rares qui regardent le spectateur en lui disant simplement : me voici tel que je suis. Je vous invite sur une frontière entre la normalité la plus brute et le choc de l’’inhabituel : une exposition à ne pas manquer. 
Diane Arbus – Exposition au Jeu de Paume, Paris : du 18 octobre 2011 au 5 février 2012.

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