« Le Corbusier, “il ne s’’est battu que pour l’’architecture »,” Malraux

fondation-le-corbusier.jpg

Me promenant cet après-midi sous le soleil parisien entre les foules excitées arpentant les monuments des Journées du Patrimoine, je ne pus m’empêcher de m’’arrêter à la maison La Roche, actuelle Fondation Le Corbusier.
D’’origine Suisse, Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier (1887-1965) rencontra à Paris le jeune La Roche, banquier suisse venu s’’installer dans la capitale, et possesseur d’’une impressionnante collection de toiles de grands artistes. « La Roche, quand on a une belle collection comme vous, il faut se faire construire une maison digne d’’elle » lui dit Le Corbusier. Et voici que la construction de cette maison commença, rue du Docteur Blanche. Dès mes premiers pas dans le hall de cette œoeuvre architecturale, fascination !… Une double exposition nord-sud servie par le jeu de lumière inimitable de fenêtres toutes en longueur. Le purisme de l’’espace me repose, avec un enchainement réfléchi de lignes géométriques. Tables, bibliothèques, fauteuils Le Corbusier, le carré est partout. Je monte un étroit escalier aux marches noires et me retrouve dans la salle d’’exposition de La Roche, partie publique de sa maison. Puis je monte au second par une rampe pensée par l’’architecte pour que chacun continue sa ballade sans escalier. Une pureté rarement rencontrée, des ampoules nues au bout de bars de fer verticales, des cheminées bétonnées parfaitement carrées, et la palette de couleurs Le Corbusier allant du noir au Sienne pâle. Au sommet, un lieu caché mais non sans charme : un toit jardin bordé de fleurs et orné de petits bancs, un coin de paradis entre des dizaines d’’immeubles, dans un quartier que j’’aime profondément pour toutes ces bâtisses nées des génies les plus discrets. 

Ce contenu a été publié dans Interior design, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire